
L’exposition « La Conquête du Temps » se présente comme une saga intimement liée au génie de l’Homme. De la naissance des cadrans solaires aux mécanismes d’aujourd’hui, elle raconte les montres d’un point de vue historique et scientifique, et illustre la quête de précision à travers les siècles. L’exposition est conçue comme un parcours initiatique autour de six chapitres plongeant le visiteur au cœur des moments forts de l’histoire de la mesure du temps. Cette formidable aventure humaine est mise en perspective par des inventions techniques déterminantes et des métiers d’art devenus mode d’expression privilégiée.
15 novembre– 29 novembre 2016
Du lundi au dimanche
10:00 – 00:00
Nocturnes le jeudi 15 septembre
Grand Atrium- The Dubai Mall - Dubai
Gratuit
info@ hautehorlogerie.org
http://www.dubaiwatchweek.com/
copyright Dominique Cohas / Fondation de la Haute Horlogerie, Genève, Suisse
Le fameux émailleur français Pierre Huaud (1612-1680) est reçu comme habitant de Genève.
Invention de la peinture sur émail des boîtes et cadrans par le français Jean Toutin (1632).
Christian Huygens invente le balancier régulateur à ressort spiral pour les montres dont la précision est considérablement améliorée.
Les horlogers anglais Edward Booth (dit Barlow), Daniel Quare et Thomas Tompion, présentent un système de montre à répétition à quart.
Le Parlement britannique vote un décret accordant la fabuleuse récompense de 20'000 £ (soit plus de 5 millions de dollars actuels) à l'inventeur d'un moyen assurant le calcul de la longitude en mer avec une précision inconnue jusqu'alors : l'erreur ne doit pas dépasser un demi-degré de longitude après 6 semaines de navigation.
Invention de l'échappement à ancre par l'anglais Thomas Mudge. C'est le plus important des échappements dits « libres », avec celui à détente. Ils constituent le 3e grand type d'échappement, après ceux dits « à recul » et « à repos ». Mudge conçoit également des mécanismes d'équation du temps, de Calendrier perpétuel, de répétition minutes, etc.
Fondation du premier Institut suisse pour les contrôles officiels de la marche des montres, à Bienne, reconnu comme Bureau officiel d'observation des montres en 1893 (aujourd'hui Bureau officiel des chronomètres - BO).
Les montres-bracelets fabriquées en petites séries apparaissent à Vienne (Autriche).
Paris accepte d'aligner son heure légale sur celle du méridien de Greenwich. Ainsi tous les pays d'Europe occidentale se réfèrent au même fuseau horaire. Pour les Français la nouvelle heure retarde de 9 minutes et 21 secondes sur l'ancienne.
Premier brevet suisse pour une montre-bracelet automatique à masse oscillante centrale (John Harwood).
Première horloge atomique maser à ammoniac inventée par l'américain Harold Lyons.
Première montre à remontage automatique avec rotor sur roulements à billes (Eterna-matic).
1955 Création par Vacheron Constantin de Ultra plate.
Première montre à réveil automatique : la Memovox de Jaeger LeCoultre.
Prise à partir du 1er janvier 1900 à 12 heures, la seconde est calculée comme 1/31 556 925, 947e de l'année pendant laquelle la terre tourne autour du soleil.
Premier prototype d'une montre-bracelet à Quartz (Mouvement) et baptisée Bêta 1.
A Paris, la 13ème Conférence des Poids et Mesures définit la seconde comme correspondant à 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins de l'état fondamental de l'atome de césium 133. Cette définition remplace la traditionnelle définition astronomique à savoir la 86 400ème partie du jour solaire moyen.
Présentation de la première montre à Quartz (Mouvement) analogique, la Bêta 21, réalisée par le Centre électronique horloger (C.E.H) à Neuchâtel.
Industrialisation des premières montres à quartz à affichage analogique avec circuit intégré (Bêta 21).