Si Louis Vuitton avait jusqu’alors produit en toute confidentialité des montres à automate pour quelques clients, la marque ne fait aujourd’hui plus de secret sur son savoir-faire en la matière. Inspiré par la thématique subversive de la vanité, le modèle Carpe Diem ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire des montres à jacquemart. À l’origine, ces derniers étaient des automates conçus pour frapper les heures sur le clocher des églises. Dans un esprit très contemporain, Louis Vuitton les réinterprète à travers un serpent et un crâne qui donnent l’heure sans aiguille, à la demande. En actionnant le poussoir en forme de serpent, à droite du boîtier en or de 47 mm, le cadran se mue en spectacle vivant. La tête du serpent se lève pour dévoiler le guichet des heures sautantes placé sur le front du crâne ; la queue du serpent oscille alors en direction des minutes positionnées sous le sablier de la réserve de marche ; le crâne lance des clins d’œil en forme de Fleurs de Monogram tandis que sa mâchoire laisse échapper un sourire sur lequel surgit en toutes lettres « Carpe Diem ». Ce tableau animé est subtilement décoré d’émail et de gravures. Subtilité supplémentaire, le calibre LV 525 a été sculpté en forme de crâne, visible au dos de cette pièce qui ne sera produite qu’à quelques exemplaires par année.