FHH | JASPER IN WATCHMAKING

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IN WATCHMAKING. IN WATCHMAKING. IN WATCHMAKING. IN WATCHMAKING

23 Juillet 2025

JASPER IN WATCHMAKING

education

de @watches_and_culture

Une pierre pour les guerriers, les artistes… et les créateurs de cadrans.

La jaspe n’est pas une gemme comme les autres.


Elle ne scintille pas. Elle ne brille pas. Mais une fois taillée finement et polie à plat, elle devient l’âme d’un cadran — brute, abstraite et irrésistiblement audacieuse.

Des quelques Rolex en jaspe rouge dans les familles Datejust et Day-Date aux cadrans en pierre de Patek Philippe dans les années 1980, cette calcédoine opaque a fait des apparitions discrètes dans la haute horlogerie.

Pourquoi ? Parce qu’aucune pierre ne se ressemble. Chaque pièce est un collage naturel — formé par des sédiments volcaniques, des oxydes de fer et le temps.

Mais ne confondez pas la jaspe avec sa cousine plus sombre : la pierre sanguine. Toutes deux sont des variétés de quartz, toutes deux opaques, toutes deux utilisées sur des cadrans vintage — mais tandis que la jaspe tend vers le rouge, le jaune ou le brun avec des stries terreuses, la pierre sanguine (aussi appelée héliotrope) est généralement vert foncé avec de vives taches rouges d’oxyde de fer.

Parfois, les deux partagent même la vedette sur un seul cadran — une composition surréaliste signée par la nature, que Piaget a brillamment réalisée dans les années 70 sur ses modèles Manchette.

Plus difficile à travailler que la plupart des pierres, la jaspe doit être tranchée et polie avec une extrême précision pour éviter les fissures.

Ce qui rend ses rares apparitions en horlogerie d’autant plus précieuses.