1972 fut une année importante pour Audemars Piguet, marquant le lancement de la célèbre Royal Oak ! Aujourd’hui encore, cette montre iconique est reconnue comme l’une des pionnières de la tendance des bracelets intégrés. Si cette affirmation est tout à fait vraie, peu de gens savent que, un an plus tôt, la marque du Brassus avait déjà présenté une autre montre exclusive à bracelet intégré, surnommée « Cobra ».
D’abord, pourquoi ce surnom si original ? Eh bien, avec un peu d’imagination, on peut distinguer dans la forme de la montre un cobra dressé : le bracelet évoquant les écailles et le cadran représentant la tête du serpent.
En réalité, cette collection ne portait pas officiellement le nom de « Cobra », mais était plutôt désignée par des numéros de référence tels que 5403, 5587, et d’autres encore.
Son esthétique incarne pleinement le style des années 1970, reflétant le mode de vie de ceux qui pouvaient s’offrir de tels garde-temps à l’époque. Impossible de passer inaperçu avec une « Cobra » au poignet : la lumière se reflétait sur les différentes formes du boîtier et du bracelet, parfaitement intégrés l’un à l’autre, renforçant ainsi cette impression de mi-montre, mi-bracelet.
Proposée uniquement en or blanc ou en or jaune, la « Cobra » était souvent ornée d’index sertis de diamants, et parfois même d’aiguilles serties. Mais l’élément le plus surprenant de cette collection exclusive se trouvait à l’intérieur : le calibre automatique 2121, extrêmement fin et raffiné — le même mouvement qui animera la Royal Oak Jumbo l’année suivante.
Également disponible avec une fonction jour-date, la « Cobra » était un garde-temps hautement exclusif, produit en quantités très limitées. Anecdote : Le dernier Shah d’Iran, Mohammad Reza Chah Pahlavi, a été aperçu à plusieurs reprises portant l’une de ces Audemars Piguet “Cobra”.