Particularité de cette H2, son double tourbillon doublement volant car dépourvu de pont supérieur et placé au-dessus du cadran.
Année de présentation
2005
Fonctions
Heures, minutes, secondes
Mouvement
Mécanique à remontage manuel, tourbillon volant à double régulateur
Particularités
Boîtier en platine satiné, 39 mm ou 42 mm de diamètre, dôme saphir, cadran argenté satiné, bracelet en alligator, fond saphir
Descendant d’une longue lignée d’horlogers dont l’origine remonte à 1642, Beat Haldimann crée Haldimann Horology en 1991. D’abord spécialisé dans la recherche et le développement pour des tiers, il lance sa marque en signant une horloge à résonance en l’an 2000. Avec sa première montre présentée en 2002, il inaugure des créations très personnelles, fabriquées artisanalement de A à Z. Dans son atelier, point de CNC, on n’utilise que des outils et machines à commandes manuelles. Néanmoins, si ses montres respirent la tradition, elles ne manquent pas d’être novatrices, notamment à travers un concept de tourbillon volant inédit. Inauguré avec la H1 – Flying Central, il a pris une dimension des plus spectaculaires avec la H2 – Flying Resonance lancée en 2005.
Particularité des tourbillons H1 et H2, ils sont centraux et doublement volants : volants car dépourvus de pont supérieur selon la définition habituelle et volants car placés au-dessus du cadran. Beat Haldimann est le premier à réaliser une telle performance. Pour la H2, il est allé jusqu’à réunir deux régulateurs qui fonctionnent à l’unisson, grâce au phénomène de la résonance précédemment expérimentée dans ses horloges. Précisons que la désignation courante de double tourbillon volant n’est pas vraiment juste : les deux régulateurs partagent une seule cage tournante qui les entraîne dans une rotation autour du cadran. Quoi qu’il en soit, la technique est au service d’un merveilleux spectacle qui se déroule au premier plan, avec une ampleur jamais observée auparavant dans une montre-bracelet de taille classique.
Pour Beat Haldimann, il s’agit d’exprimer le temps qui passe et sa marche incessante plutôt que d’afficher le temps écoulé. Qu’importe si les indications horaires passent au second plan. Sur la H2, elles ont l’élégance du classicisme. De petites aiguilles Breguet indiquent les heures et les minutes, sur le pourtour du cadran, alors qu’une simple pointe indique les secondes, à la périphérie du tourbillon qui l’entraîne. Sur chaque cercle, 12 index plus gros que les autres font un clin d’œil au logo de la marque, une auréole de 12 lunes avec phases différentes pour symboliser les 12 valeurs directrices. L’ensemble s’inscrit dans un boîtier façonné à la main surmonté d’un dôme en saphir, hauteur du tourbillon oblige.
Par la suite, Beat Haldimann a poussé de plus en plus loin son concept de tourbillon volant comme expression lyrique du temps. La H3 à répétition minutes n’affiche plus le temps écoulé, elle se limite à le sonner. Sur la H8, il est totalement imperceptible, à l’œil comme à l’oreille. Sur la H9 enfin, on ne voit plus qu’un dôme opaque : Beat Haldimann invite les amateurs à écouter la douce mélodie du tourbillon qui œuvre en dessous. Avec la H11 au balancier central visible seulement depuis le dos de la montre – une première en 2017 – et la H13 conceptuelle, l’horloger est ensuite revenu à des mécanismes sans tourbillon.
Key Characteristics
- Tourbillon volant aérien, placé au-dessus du cadran
- Deux régulateurs fonctionnant en résonance