FHH | Patek Philippe Nautilus Ref 5712 - Montre de luxe

Patek Philippe. Patek Philippe. Patek Philippe. Patek Philippe. Patek Philippe. Patek Philippe

Nautilus Ref 5712. Nautilus Ref 5712. Nautilus Ref 5712. Nautilus Ref 5712. Nautilus Ref 5712

Année de présentation

1976

Fonctions

heures, minutes, date

Mouvement

mécanique à remontage automatique

Particularités

boîtier en acier, diamètre de 42 mm, étanche à 120 m, design de Gérald Genta inspiré d’un hublot

Lors de son lancement en 1976, la Nautilus a créé une véritable surprise. Moins parce que c’était une montre de luxe en acier que parce qu’elle était signée Patek Philippe. Si le concept datait du début de la décennie, on ne s’attendait pas à ce que cette Maison genevoise y adhère aussi rapidement. À première vue, la montre dessinée par Gérald Genta se caractérisait par un boîtier particulièrement grand pour l’époque (42 mm dans sa plus grande largeur), inspiré par les hublots des anciens transatlantiques. Il se prolongeait vers la gauche et la droite par d’étranges proéminences appelées « oreilles ». En réalité, elles masquaient des charnières à vis qui fixaient la lunette à un fond-carrure d’un seul tenant. Cette construction originale – la plupart des montres étaient et sont toujours composées de trois parties – avait sa raison d’être, protégée par un brevet : elle permettait la compression de joints entre les deux parties du boîtier pour une étanchéité mesurée à 120 mètres, un exploit ! D’où son nom de baptême Nautilus, faisant référence au sous-marin du capitaine Nemo dans le roman Vingt mille lieues sous les mers, de Jules Verne. Malgré son grand diamètre, elle bénéficiait d’une remarquable finesse de 7,6 mm d’épaisseur. Ce n’est cependant pas le seul raffinement apporté par Patek Philippe, dont on n’en attendait pas moins. La Maison a doté la Nautilus d’une lunette extrêmement recherchée, ni vraiment ronde, ni carrée ou coussin, ni même octogonale malgré ses huit pans. Ces derniers, de deux longueurs différentes en alternance, arboraient des contours subtilement dessinés en arcs de cercle. Pour le cadran, le décor de rainures horizontales s’accompagnait d’une couleur changeante, passant du bleu au noir au gré des mouvements du poignet. Quant au bracelet métallique intégré, il jouissait d’un confort exceptionnel. Cette élégance, qui a sublimé le design sportif du modèle et imprimé la personnalité de la Maison, a permis à Patek Philippe non seulement de séduire une nouvelle clientèle mais également de faire des émules parmi ses inconditionnels. Avec un succès grandissant, surtout à compter des années 1980, la Nautilus a connu des variations de taille, de matériaux et de cadran ainsi que l’adjonction de quelques fonctions additionnelles avant d’être revisitée à l’occasion de son 30e anniversaire. En 2006, Patek Philippe a en effet arrêté la production de tous les modèles précédents pour faire place à une nouvelle collection de construction classique en trois parties avec lunette, carrure et fond distincts, le dernier adoptant un verre saphir pour dévoiler les mouvements. Pour autant, grâce à l’évolution des techniques de fabrication, on a pu préserver l’étanchéité aux 120 mètres initiaux. Toujours présentes, les oreilles-charnières ont des flancs légèrement bombés qui s’harmonisent mieux au profil de la lunette et confèrent à la montre une largeur légèrement supérieure. On atteint 43 mm de large au lieu de 42 mm pour l’héritière directe de la fameuse Jumbo, 44 mm pour les versions les plus sophistiquées. La collection féminine sera revisitée de la même manière trois ans plus tard. Outre les descendantes à trois aiguilles, dont naturellement une version acier à cadran bleu-noir, la volée 2006 comprend la Réf. 5712 (calendrier à aiguille, phases de la Lune et réserve de marche) et, en vedette, le tout premier chronographe Nautilus de l’histoire, remarquable intégration des poussoirs à l’appui. Il allait de soi que la plus sportive des montres Patek Philippe se dote d’une telle fonction mais, pour le faire dans les règles de l’art, la Maison a attendu de disposer d’un mouvement entièrement conçu et développé dans ses ateliers. Ce calibre, que beaucoup attendaient avec impatience, a ouvert la voie l’année précédente. Depuis, la collection Nautilus s’est enrichie d’un Quantième annuel à phases de la Lune (2010) et de l’étonnant Travel Time Chronograph (2014), fruit d’une nouvelle évolution stylistique. Pour assurer le fonctionnement du double fuseau, il a fallu intégrer les poussoirs de réglage de l’heure locale. Ils remplacent la charnière de gauche de manière presque imperceptible. Cette Nautilus, suivie en 2018 par une version à Quantième Perpétuel (Réf. 5740/1G-001), soit la première grande complication de la collection, a ainsi permis de franchir une nouvelle étape sans nuire au design emblématique de la gamme. En 2021, au grand dam des inconditionnels de la Nautilus référence 5711, Patek Philippe annonçait son intention d’arrêter la production de ce modèle mythique de 2006. En guise d’adieu, elle en présentait une ultime interprétation avec cadran vert. L’année suivante, la Maison introduisait ainsi une nouvelle évolution du design original de 1976. Doté d’un diamètre légèrement supérieur de 41 mm contre 40 mm précédemment, cette nouvelle Nautilus référence 5811/1G-001 en or gris arbore un cadran bleu « soleil » dégradé noir. Elle présente en outre plusieurs particularités techniques et esthétiques, à commencer par le boîtier étanche à 120 m construit en deux pièces, un clin d’œil aux modèles originaux de la Nautilus. Le calibre 26-330 S C à remontage automatique, visible à travers un fond saphir transparent, est équipé d’un « stop seconde » assurant une mise à l’heure précise à la seconde près.

Caractéristiques

• Design signé par Gérald Genta • Boîtier en acier, lunette octogonale, mouvement automatique