FHH | Une discussion avec @iamcasa : Perspectives sur l'horlogerie

A TALK WITH. A TALK WITH. A TALK WITH. A TALK WITH. A TALK WITH

@iamcasa. @iamcasa. @iamcasa. @iamcasa

15 Avril 2025

A Talk With @iamcasa

A talk with

de @iamcasa x @watches_and_culture

A TALK WITH @iamcasa

Andrea Casalegno est un collectionneur et passionné d’horlogerie basé à Milan. Consultant, créateur de contenu et éditeur dans le domaine horloger, il cumule les casquettes. Nous l’avons invité à partager son parcours et sa vision du monde horloger :

1. Milan et l’Italie : Je suis né et j’ai grandi à Milan, une ville de business et de mode pour nous. Mais j’ai toujours aimé parler, alors même si je puise mon inspiration dans mon pays, les gens, mes amis et l’histoire, j’essaie toujours de communiquer avec d’autres cultures, dont j’essaie sans cesse de voler et d’apprendre des idées séduisantes.

2. Ralph Lauren : Pour moi, le style de Ralph est le parfait mélange “italo-américain”. Même s’il n’a pas ces origines, il réussit à incarner (et créer) le style masculin le plus intéressant des temps modernes, en mêlant cultures, couleurs, formes et goût — un style que j’essaie d’imiter au quotidien. Et peut-on vraiment oublier ses voitures (et ses montres) ? Franchement !

3. Montres décalées : Ma toute première montre était une Omega De Ville, de forme tonneau, avec un cadran fleuri. Impossible de rêver d’un meilleur début : j’ai tout de suite été habitué aux formes non rondes — un point clé pour moi. Cette ouverture à la créativité m’a amené à collectionner des montres dorées de forme tank, ce qui m’a conduit tout naturellement à Exaequo et ses montres d’inspiration Dalíenne que j’ai fait revenir de l’oubli. Et depuis, ça évolue avec les horlogers indépendants et plus encore, car ils incarnent ce que j’aime le plus en horlogerie : les émotions et la créativité.

4. Vestes croisées : J’écoute du rap. J’apprécie autant une Lamborghini Urus qu’une chemise en soie Versace. Mais mon cœur est là où se trouve un bon tailleur. Avec un beau costume croisé bleu marine et une chemise en denim en dessous, n’importe quelle montre devient une star au poignet. Et j’aime l’image que je renvoie quand tout s’accorde parfaitement.

5.  Culture — des montres aux gestes de la main en passant par la dolce vita : J’ai besoin d’une vie mouvementée pour me sentir vivant, mais j’adore les personnes âgées, leur manière de parler, de raconter, et ce qu’elles me font ressentir quand elles partagent leurs histoires, quand elles s’habillent, quand elles mangent, quand elles prennent le soleil. Pour moi, c’est quelque chose que l’on doit préserver et chérir, car c’est ce qui rend notre culture si belle, nos montres si séduisantes, et notre peuple si différent. Les montres sont mon univers, mais elles ne sont pas suffisantes sans tout cet imaginaire, sans cet écosystème.

En quelques mots, je me décrirais comme un collectionneur passionné qui a fait de cette passion un métier, devenu aujourd’hui créateur de contenu et consultant pour des acteurs de l’horlogerie, basé à Milan mais toujours tourné vers le monde.