À découvrir, la bien nommée Crazy Hours – « heures folles » en français. À première vue, on est naturellement intrigué par l’ordre, ou plutôt le désordre, des chiffres des heures. Avec des aiguilles apparemment traditionnelles, le mystère s’épaissit… On est complètement dérouté. À sa sortie, elle a surpris tout le monde. Aujourd’hui, beaucoup savent que toutes les 60 minutes l’aiguille des heures saute d’une traite jusqu’au chiffre voulu, l’aiguille des minutes poursuivant une course normale. Néanmoins, la magie continue à opérer quand il s’agit de lire l’heure sens dessus dessous. Avec une Crazy Hours, on s’accorde la liberté de transcender les règles établies. En détournant le mécanisme des heures sautantes, Franck Muller a donné naissance à une innovation que l’on associe spontanément à son nom, la plus emblématique de sa créativité.

Sa réputation, la Crazy Hours la doit également à son design. Elle se loge essentiellement dans la boîte Cintrée Curvex, brevetée par la marque. Il s’agit d’un tonneau totalement galbé dans ses trois dimensions, qui épouse à la perfection les contours du poignet. Du jamais-vu auparavant. Le profil ajusté de la glace, du cadran et des aiguilles parachève une création fondamentalement complexe. Autre signature de la marque, les chiffres arabes d’inspiration baroque surdimensionnés participent grandement à la puissance de la montre. Parmi les Crazy Hours, la plus célèbre est la Crazy Color Dreams, qui accentue le trait avec des chiffres de couleurs toutes différentes. Elle souligne la fantaisie de la fonction depuis l’origine. 

Mais à chacun sa préférence, la Crazy Hours est multiple : choix de taille, de métaux, de décors et, en particulier, de couleurs, qui peuvent être des plus audacieuses pour les cadrans ou les bracelets. La folie n’a pas de limites.