L’Opus 3 est la première montre mécanique à affichage exclusivement digital. Les chiffres bleus latéraux du haut indiquent les heures, les chiffres noirs latéraux du bas les minutes et les chiffres rouges du centre la date. En bonus, le décompte des quatre dernières secondes – 56 à 59 – vient se glisser à la place du chiffre supérieur de la date avant chaque passage à la minute suivante. Réunir une telle quantité de chiffres qui sautent individuellement et instantanément le moment venu constitue une véritable prouesse. Il faut 10 disques tournants, avec des superpositions, pour les contenir dans l’espace disponible. Cet « ordinateur » prend place dans un boîtier extrêmement complexe, réalisé sur mesure selon le principe de l’architecte américain Louis H. Sullivan « La forme suit la fonction ». 50 éléments composent ce container à 6 hublots qui évoque les chronomètres de marine, le sous-marin du capitaine Nemo, les constructions du film de Fritz Lang Metropolis ou encore les voitures de sport des années 1950. À chacun sa préférence pour une création qui intègre à la perfection les trois arches typiques des montres Harry Winston, inspirées par la façade du salon new-yorkais de la marque. 

L’Opus 3 a fait l’objet d’une édition limitée à 55 exemplaires : 25 pièces en or rose, 25 pièces en platine et 5 pièces joaillières, en platine serti de diamants ronds et baguette totalisant 4,44 carats. La saga de ces pièces d’exception cosignées par Harry Winston et un horloger créateur s’est poursuivie jusqu’en 2015, date de présentation de l’Opus 14 réalisée par Johnny Girardet et Frank Orny de Telos Watch.