Musée allemand de l'horlogerie de furtwangen

location_on

Robert-Gerwig-Platz
Furtwangen , 78120 Allemagne
Allemagne

schedule

Avril-octobre : mar-dim, 9 h à 18 h / Visite guidée 11 h
Novembre-mars : mar-dim, 10 h-17 h Visite guidée à 14 h
Lundi ouvert uniquement pour les groupes guidés.

call
  • +49 7723 9202800

Le Musée Allemand de l’Horlogerie de Furtwangen, au cœur de la Forêt-Noire et aux sources du Danube, recèle de curiosités. Une vaste collection d’horloges de la Forêt-Noire et évidemment de coucous y est présentée. La plupart de la production de cette région est constituée d’horloges du quotidien, réveils, régulateurs ou même pointeuses. Le musée possède également quelques objets phare en matière d’horloges électriques. Parmi les pièces rares, une des premières horloges à quartz de 1928 et une pendule à moteur électrique de 1845.

155 ans de collections prestigieuses d’horloges et de montres, additionnées d’acquisitions par l’Etat, ont contribué à la renommée internationale du musée de Furtwangen. De la magie des montres anciennes à la créativité des plus usuelles, plus de 8 000 pièces, vestiges de l’histoire, témoignent du savoir-faire et de la maîtrise du temps.

Cet appareil original de fabrication maison associe un réveil mécanique à une ampoule. Juliana et Heinrich Friedrich, les propriétaires du réveil, étaient tous deux malentendants. La lampe ne leur servait pas à éclairer la table de nuit, c’est elle qui assumait véritablement la fonction du réveil. Contrairement à une sonnerie, ils pouvaient percevoir le stimulus visuel de la lampe. Les époux Friedrich reçurent ce réveil en 1942, comme cadeau de mariage. Quelqu’un avait de toute évidence, par affection et estime envers eux, investi beaucoup de travail et d’ingéniosité dans cette fabrication maison. Ceci est d’autant plus remarquable lorsque l’on sait à quelle époque les Friedrich s‘épousèrent. En effet, sous le régime national-socialiste, leur handicap était considéré comme une « maladie héréditaire ». Dans le meilleur des cas, les malentendants étaient tolérés, mais très souvent ils furent stérilisés de force.